Le 35ème congrès annuel européen d’informatique graphique, Eurographics, aura lieu pour la première fois à Strasbourg du 7 au 11 avril prochain. Le Palais des Congrès réunira environ 400 des plus grands experts internationaux dans le domaine de la modélisation et visualisation 3D.
C’est seulement la troisième fois en 35 ans que la France a le privilège d’organiser ce congrès. Après Gérone en 2013 et avant Zürich en 2015, c’est au tour de Strasbourg d’accueillir l’un des trois congrès internationaux les plus importants dans le domaine du «graphisme 3D». Le congrès est organisé par le laboratoire ICube de Strasbourg, en collaboration avec l’Université de Strasbourg, le CNRS et l’INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et Automatique), et plus particulièrement par le groupe de recherche en « Informatique Géométrique et Graphique », dont les compétences de pointe dans ce domaine sont reconnues internationalement depuis plusieurs décennies.
Le congrès attire les principaux acteurs du monde académique et industriel de la création, de l’édition, et de la visualisation de mondes virtuels 3D. Les applications vont de la production de média au développement de matériel graphique dédié. C’est ainsi que Disney présentera les dessous de son dernier film d’animation « La reine des neiges », Technicolor ses modes de post-production, et la société allemande Crytek, leader dans le développement de jeux vidéo, sa dernière technologie de capture de mouvement baptisée Cinebox. La 3D c’est aussi la présence de géants américains comme Google, Microsoft et NVidia, leader mondial dans la fabrication de processeurs graphiques pour PC et tablettes. NVidia offrira notamment un très large aperçu de ses projets R&D les plus novateurs dans le cadre d’un séminaire industriel. Des applications seront présentées dans le domaine du médical par Siemens, qui aborde la problématique de la gestion des grandes masses des pixels « 3D » produit par leurs scanners, et dans le domaine du patrimoine culturel par le Centre National de la Recherche (CNR) de Pise (Italie), fort de son expérience dans la numérisation et restauration 3D virtuelle d’œuvres culturelles. Mais le virtuel, aujourd’hui, est aussi en passe de devenir bien réel grâce aux nouvelles technologies d’impression 3D. C’est ainsi que le Massachussets Institute of Technology (MIT) présentera ses dernières avancées en matière de fabrication d’objets par prototypage virtuel.
Le monde industriel 3D régional ne manquera pas d’être au rendez-vous, au travers de jeunes sociétés d’innovation technologique comme Holo3 (Saint Louis / Strasbourg), expert en réalité virtuelle et numérisation 3D, et Imagine, une entreprise de développement d’outils de création 3D du nord de l’Alsace (Guebwiller) fondée en 2006.
Pour plus d'informations : http://eg2014.unistra.fr
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