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Thèse: Traitement des lésions osseuses par Ultrasons Focalisés de Haute Intensité : de la simulation aux applications cliniques

Le 22 novembre 2018
À 14h00
Faculté dentaire de Strasbourg - amphi Frank

Soutenance de thèse : Fabrice BING

Titre : Traitement des lésions osseuses par Ultrasons Focalisés de Haute Intensité : de la simulation aux applications cliniques

Équipe : AVR

Résumé : Les Ultrasons Focalisés de Haute Intensité (HIFU) sont une technique d’ablation non-invasive et non-ionisante dont le principe consiste à appliquer une énergie acoustique permettant d’obtenir un échauffement tissulaire contrôlé dans le temps et l’espace. En pathologie osseuse, de récentes publications portent sur le traitement curatif de lésions osseuses bénignes (ostéome ostéoïde) ou le traitement palliatif des douleurs métastatiques osseuses par HIFU. Concernant l’ostéome ostéoïde, l’objectif du traitement est la destruction du nidus tumoral, alors que pour les métastases osseuses, il s’agit de détruire l’infiltration tumorale du périoste, richement innervé, expliquant en partie les douleurs. Le contrôle de ces douleurs, à l’origine d’une dégradation notable de la qualité de vie, constitue un enjeu majeur de la prise en charge des patients en oncologie.

Les résultats à court terme des traitements par HIFU des lésions osseuses rapportés dans la littérature sont encourageants. Cependant, il persiste des incertitudes sur la dose totale d’énergie acoustique à appliquer, les localisations anatomiques précises à cibler et les fenêtres temporelles d’application de cette énergie pour une efficacité optimale sans être délétère. Concernant la balistique, certaines structures dont l’os (une côte par exemple) ou de l’air (tube digestif, poumon ou air sur la peau) sont à l’origine de variations brutales d’impédance ne permettant pas une bonne pénétration des ultrasons (diminution de l’efficacité) et pouvant entraîner des échauffements à distance et donc des lésions collatérales sur les sites de diffusion ou réflexion (diminution de la sûreté). D’autres paramètres, peu étudiés dans les publications, tels que la structure de l’os tumoral (condensation, lyse, réaction périostée) ou encore la présence de matériel médical (ciment, aiguilles de protection) sont également à prendre en compte pour le calcul de la dose thermique efficace. Les mouvements des organes par respiration ou déplacement du patient compliquent les analyses thermométriques tout en dégradant la précision des tirs. Enfin, la diffusion de la chaleur vers les structures avoisinantes doit être maîtrisée afin de ne pas méconnaître un échauffement iatrogène d’un organe à proximité de la lésion.

Le jury est composé de M. Michel de Mathelin, professeur université de Strasbourg (Directeur de thèse), Afshin Gangi, professeur université de Strasbourg (Co-directeur de thèse), Jean-Yves Chapelon, directeur de recherche INSERM/Labtau (Rapporteur), Thierry De Baere, professeur institut Gustave Roussy (Rapporteur), René Anxionnat, professeur université de Nancy (Examinateur), Jean Palussiere, docteur institut Bergonié (Examinateur) et Jonathan Vappou, chargé de recherche CNRS ICube (Examinateur).

La soutenance se tiendra en français le jeudi 22 Novembre 2018 à 14h00 dans l’amphithéâtre Frank de la Faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg.

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