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ICube   >   Actualités : Coralie Mignot : Nos choix alimentaires, aussi une histoire de nez

Coralie Mignot : Nos choix alimentaires, aussi une histoire de nez

oct. 4 2017

Les travaux de Coralie Mignot, doctorante dans l'équipe Imagerie Multimodale Intégrative en Santé (IMIS) à ICube, ont été mis en avant sur le site des Alumni de l'Université de Strasbourg. Cette interview a été rédigée par Camille SICK, étudiante en Master 1 Communication Scientifique.

Dans les locaux du laboratoire ICube, Coralie Mignot, jeune doctorante à l’Université de Strasbourg, tente de mieux comprendre l’influence des odeurs sur nos choix alimentaires.

Dans la petite pièce du bâtiment de physique biologique, Coralie joue avec son collier et de grands éclats de rires nerveux résonnent. Si se mettre en avant n’est pas dans ses habitudes, la passion qui anime son travail se fait rapidement sentir et lui fait oublier peu à peu sa timidité. Focus sur une doctorante en neurosciences cognitives à l’Université de Strasbourg.

Odeurs et comportement

Coralie Mignot est en 2ème année de thèse sous la direction de Luc Marlier1 et le co-encadrement de Stéphanie Chambaron2. Ses recherches se font dans le cadre d’un partenariat avec Givaudan, un des leaders mondiaux de la parfumerie et des arômes. Ainsi, elle ne peut pas trop en dire sur ses travaux. Elle explique néanmoins que les odeurs peuvent influencer le comportement humain : comme par exemple l’odeur de citron, qui incite les gens à se mettre au ménage !

L’équipe, quant à elle, aimerait découvrir comment certaines odeurs peuvent nous pousser à faire des choix alimentaires plus sains. Dans le but d’analyser ce phénomène, l’IRM fonctionnelle permet de visualiser les zones cérébrales qui s’activent suite à la détection d’un stimulus olfactif ou une prise de décision. Mais pour envoyer des stimuli olfactifs aux sujets de l’étude, le laboratoire a dû se doter d’une drôle de machine : un olfactomètre.

Une passion pour les neurosciences

La jeune doctorante le dit elle-même : « Ce qui me motive avec ma thèse, c’est de creuser un domaine qui me passionne ». Cette passion pour les neurosciences, elle l’a découverte grâce à ses cours de physiologie pendant sa licence à l’Université de Besançon.

Étudier le fonctionnement de la cellule ne lui suffit pas, elle se dirige alors vers un master 1 en physiologie, neurosciences et comportement. C’est là que le cerveau lui livre toutes ses merveilles et qu’elle découvre qu’il est « la clef de voûte de l’individu ». Curieuse d’en apprendre toujours davantage sur l’humain, elle continue avec un master 2 en sciences cognitives fondamentales à l’Université de Lyon.

Son parcours universitaire la pousse tout naturellement vers un domaine plus spécifique qui allie avec un juste équilibre la biologie et la psychologie : les neurosciences cognitives !

Cap sur Strasbourg

Pour trouver la thèse idéale, Coralie se concentre particulièrement sur le choix du sujet. Elle confie : « Je voulais faire une thèse seulement si je trouvais un sujet qui m’intéressait vraiment ». Mais c’est également le laboratoire ICube qui l’attire. Il constitue un environnement riche pour les jeunes doctorants qui sont entourés de profils variés. « C’est très dynamisant et productif d’être ici ». Au regard des universités que Coralie a fréquentées, celle de Strasbourg a bonne presse et le charme de la capitale alsacienne opère. « J’adore cette ville. Elle est grande et pourtant on a l’impression d’être proche de la nature. » Elle trouve donc SA thèse !

Tout au long de ses études, Coralie a pu développer une grande rigueur, de la patience et de la persévérance : qualités requises quand on veut se lancer dans la recherche. Mais il faut également être curieux, vouloir transmettre et aider. Contrat rempli pour Coralie, car derrière une timidité touchante et de larges sourires, se cache une doctorante curieuse dont le but premier est d’aider les autres aussi bien au quotidien que dans son travail.

1 Luc Marlier : chercheur CNRS dans l’équipe IMIS du laboratoire ICube
2 Stéphanie Chambaron : chercheuse INRA au Centre du Goût et de l’Alimentation de Dijon.

Coralie et son olactomètre couplé à l’IRM sur la plate-forme d’Imagerie Innovante en Santé du laboratoire ICube Coralie et son olactomètre couplé à l’IRM sur la plate-forme d’Imagerie Innovante en Santé du laboratoire ICube
©Camille SICK

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